Prévention du crime Ottawa collabore avec des organismes partenaires en vue de lutter contre la violence dans les rues de la Ville. La Stratégie d’Ottawa relative aux bandes de rue et à la violence dans les rues vise autant les causes profondes qui mènent à la violence dans les rues que les traumatismes immédiats causés par des incidents violents. La pauvreté, les traumatismes, la marginalisation, le racisme et le commerce mondial de la drogue font partie de ces causes profondes. La majorité des personnes impliquées dans la violence de rue sont des jeunes hommes qui ont grandi dans la pauvreté et qui ont été marginalisés et victimes de racisme. Pour parvenir à des changements systémiques, il faut d’abord résoudre de nombreux problèmes. Nous nous sommes également efforcés de changer la façon dont nous construisons une compréhension commune de ces problèmes grâce à nos discussions collaboratives sur la messagerie.
La Stratégie d’Ottawa relative aux bandes de rue et à la violence dans les rues est une stratégie d’impact collectif qui est évaluée, puis actualisée, tous les trois ans
La Stratégie d’Ottawa relative aux bandes de rue et à la violence dans les rues vise à lutter globalement contre la violence de rue. La stratégie est axée sur les personnes, les familles et les communautés touchées par ce phénomène. Pour ce faire, la stratégie repose sur quatre piliers :
Cohésion communautaire
L’un des principaux objectifs de la Stratégie d’Ottawa relative aux bandes de rue et à la violence dans les rues est d’améliorer la capacité d’intervention des partenaires en fonction des préoccupations et des besoins des résidents. Pour y parvenir, les partenaires continuent de travailler ensemble et de renforcer leurs capacités.
Cela comprend notamment :
- Une mise au point, de la part des partenaires de la Stratégie, du Cadre de mise en œuvre des réseaux de soutien postincident à la communauté. Le but est d’appuyer les quartiers touchés par des événements traumatiques. Ce cadre vise à mieux coordonner l’intervention des communautés en cas d’incidents traumatiques comme les fusillades, les meurtres, les cambriolages, les violations de domicile ou les arrestations majeures. Le cadre vise également à promouvoir la résilience des communautés.
- Un financement des initiatives de quartier depuis 2007 par Prévention du crime Ottawa. Nous avons travaillé avec les quartiers Jasmine Crescent, Heron Gate, Basse-Ville, Vanier et Pinecrest Queensway. À l’heure actuelle, nous travaillons avec le quartier Overbrook.
Apprenez-en davantage sur notre travail dans les quartiers en consultant le rapport, A Story of Neighbourhood-based Crime Prevention (en anglais seulement).Pour répondre aux priorités en matière de sécurité dans le quartier Pinecrest Queensway, le projet Voisins unis, agents de changement a pour objectif de conforter les partenariats réunissant les résidents et les organismes communautaires.
Prévention
Dans le cadre de la Stratégie, nos initiatives de prévention de la violence de rue visent à mobiliser constructivement les jeunes et leur famille, leurs écoles et leur communauté pour prévenir la participation à la violence de rue.
Jusqu’à maintenant, nos partenaires ont :
- mis au point un outil amélioré de dépistage des risques et amélioré l’échange de l’information parmi les organismes pour permettre aux jeunes et à leur famille d’avoir accès aux services;
- financé un programme qui soutient, d’une manière culturellement appropriée, coordonnée et équitable, les membres de la famille d’une personne accusée d’un crime lié à la violence de rue.
- organisé des activités de formation et d’information afin de contribuer au renforcement des capacités de nombreux organismes de services et organismes communautaires qui se consacrent à la prévention de la violence dans les rues.
- travaillé avec le Programme des intervenants auprès des jeunes d’Ottawa pour combler l’écart entre les jeunes et les services dont ils ont besoin.
Intervention
La stratégie met l’accent sur les pratiques d’intervention à l’intention des jeunes et des adultes impliqués dans la violence de rue. En élaborant des projets et des initiatives, nous cherchons à nous attaquer aux causes profondes de la violence de rue en offrant un soutien et de l’aiguillage à des services portant sur des soins de santé spécialisés (y compris la santé mentale), le développement des compétences, l’éducation et l’emploi, les ressources communautaires et familiales, et plus encore.
Temps pour le changement
Depuis 2015, le programme Temps pour le changement sert de programme d’intervention pour les personnes impliquées dans la violence de rue et qui sont touchées par celle-ci. Les activités du programme ont pour but de modifier les comportements et les perceptions à l’égard des activités criminelles et d’aiguiller les personnes concernées vers des ressources et des services sociaux. Le programme, en plus de rendre la communauté plus sécuritaire, a contribué à la diminution des crimes violents, à la création de relations solides pour les participants, à la compensation des coûts pour les systèmes de justice pénale et de santé.
Voici d’autres activités d’intervention :
- Programme communautaire de déjudiciarisation pour les jeunes d’Ottawa : Ce programme a permis de soutenir 350 jeunes à risque qui ont eu des démêlés avec la justice.
- Sur SharePoint (volet d’intervention) : Offre un soutien en matière d’intervention pour les jeunes recevant les services de youturn ‑ Services d’appui à la jeunesse.
- Bureau des services à la jeunesse : Se concentre sur les jeunes hommes ayant des démêlés avec le système de justice, y compris ceux qui se trouvent en détention ou sous garde, et sur la réinsertion communautaire de ces jeunes.
Application des lois et des règlements et répression
Le Service de police d’Ottawa s’emploie à éliminer la violence dans les rues et à promouvoir la responsabilisation en appliquant efficacement et équitablement la loi.
La stratégie facilite les partenariats entre les organismes communautaires et les services de police. Ensemble, leur objectif est d’intervenir de façon équitable à l’égard des violences de rue, d’encourager d’autres options de déjudiciarisation et de promouvoir l’aiguillage vers les services communautaires.